GAYA'R

By Aurélie DUBARD-GRONDIN ²

Fil'Bib Editions

Outre mes passions pour le grand air, vous l’aurez peut-être remarqué ? J’adore écrire ! Ca vient d’où? Ca vient du fait que c’est toujours mieux que de taper dans des murs…Mais au delà de ca, une vieille hantise, celle d’oublier…ma phobie : la maladie d'Alzheimer. Terrible.

Alors pour commencer, depuis très jeune j’écrivais des “fondker” ,je gribouillais des choses, je les conservé dans une boîte. Boite encore existante que j’ai numérisé juste au cas où !

"Car c'est par l'écriture toujours qu'on pénètre le mieux les gens. La parole éblouit et trompe, parce qu'elle est mimée par le visage, parce qu'on la voit sortir des lèvres, et que les lèvres plaisent et que les yeux séduisent. Mais les mots noirs sur le papier blanc, c'est l'âme toute nue." Guy de Maupassant

Bonne lecture !

Les Grands Hommes...

A part, les fonker, en premier lieu, lorsque la maladie s’est emparée de mon grand-père, j’ai commencé à l’enregistrer, à noter ce qu’il me racontait, alors qu’il mélangeait les époques. Malgré une mémoire flanchante, il m’a toujours reconnu, il faut dire que nous avions une relation spéciale, fusionnelle sans même devoir ouvrir la bouche.

J’ai compris que le seul héritage qui en valait la peine, c’était ses mémoires et dans cette continuité, j’ai commencé à écrire sur mon père.

L’édition arrive prochainement !

Aimé ©Golette

C'est sur le papier...

A force d'écrire, et dans l'idée de transmettre tout cela à mes filles, je me réveille un matin en me disant : bon sang mais édites moi ces textes !

C'est vrai, plutôt que de pourrir dans un tiroir ou au fin fond d'une boite mail, je pense que ce serait un fabuleux cadeau de transmettre ces mémoires .

Peut-être qu'un jour, elle écriront les miennes...

Les "Fondker"

Un petit regard en arrière…Je retrouve pas mal de textes que j’ai pu écrire à des moments clés, plutôt que de les laisser gâter, j’ai décidé de les publier. Advienne que pourra, tous les textes ne sont pas à l’eau de rose, loin de là. Si je l’ai fait à titre personnel au départ, quelques lecteurs dans la confidence m'ont gentiment soufflé de publier. Pourquoi pas ?

Mémé dou...

Ca relève d’un travail d’archives… retrouver les marques de son passage sur Terre, elle que j’ai si peu connu. Ma grand-mère était tisanneuse, connu dans le sud sous le nom de “Madame Dou”. L’odeur de ses potions magiques m”envahissent . J’ai le souvenir de sa cuisine feu de bois, des bouteilles de whisky qui séchaient à l’air libre, qu’elle allait remplir de ses tisanes.

Le souvenir de dimanche sur la route du volcan, la mise en place de la petite table, je l’accompagnais pour vendre ses tisanes.

Le souvenir de cette corde qu’elle attachait autour de mes reins, lorsque que petite, je l’accompagnais dans les sentiers, à la recherche d’épi bleu, de chance écorce.

Un jour , par curiosité, j’ai pris le temps de taper son nom dans une barre de recherche, et j’ai trouvé quelques perles, des thèses sur les tisanes dans lesquelles elle était cité. Alors, j’ai décidé d’écrire à mon tour, sur ces capacités exceptionnelles, à faire de la forêt, une pharmacie.